Acquérir un logement dans le but de le louer est un investissement qui nécessite une certaine réflexion quant à sa rentabilité. Car il ne faut pas seulement penser aux loyers qui vont être encaissés mais également aux charges et impôts à déduire entre frais d’entretien ou de travaux, les impôts, et les dépenses pour la gestion du bien, le placement doit être bien calculé !
Dans cet article, le site web http://www.ftcommerces.com/ vous donne tous les détails sur les charges et impôts à appliquer, ainsi que leur poids dans le cadre de l’immobilier locatif.
1. Le poids des charges :
Les charges liées à un immobilier sont diverses. Elles se classent en deux parties : celles des logements vides et celles des logements meublés. Dans le premier cas de figure les impôts les plus importants sont ceux de la gestion locative concernant essentiellement l’assurance par rapport à une panoplie de risques qui peuvent toucher le propriétaire non occupant du bien, comme des loyers impayés ou une détérioration du logement ou les frais de copropriétés surtout pour les immeubles.
Les dépenses lors de travaux ou de réparations importantes visant à garder ou à améliorer l’état des lieux ne peuvent pas être facturées au locataire. Le paiement des frais du concierge ou assurance, l’installation de matériaux et d’équipements dédiés à la gestion et sécurité, au gardiennage ou à l’amélioration du confort dans le logement et aussi toute dépense obligatoire par la loi sont à la charge du propriétaire. Par ailleurs, il faut également être au courant par rapport aux dépenses liées à la fiscalité du bien immobilier qui se répartissent en deux catégories suivant le type de location. Ceci est dû au fait que cette dernière peut être vide ou meublée.
Dans le cas du logement vide, les revenus des loyers sont classés comme revenus fonciers et sont soumis à la taxe foncière : impôt annuel dû par le propriétaire du bien à l’État. Il est possible de profiter dans certaines zones d’une exonération dans le cadre de la loi Pinel.
Pour le cas du logement meublé, où les revenus sont perçus comme des bénéfices industriels et commerciaux et les principales taxes à payer sont les droits d’enregistrement ou frais d’acquisition du bien, les travaux de rénovation ou entretien, l’impôt sur la fortune immobilière, si le patrimoine s’estime à plus de 1 300 000 euros.
2. Exonération d’impôt, oui c’est possible !
Si la location répond à certaines caractéristiques, le locataire peut être exonéré d’impôt.
En effet, si le loyer meublé constitue la résidence principale du locataire et le tarif exercé est raisonnable, de l’ordre de 185 euros par mètre carré en 2018 en île de France, alors le propriétaire est exonéré d’impôt.